La peinture de Jean-Marie Rochez est le résultat d'une pensée. C'est le fruit des inités naturelles et de sa vision intérieure. Pour lui, la peinture n'est pas un idéal abstrait de la beauté formelle ou la représentation lyrique des apparences visibles.
Elle devient la narration objective de l'idée qu'il se fait d'une chose ou d'un fait.Il n'a plus besoin de s'aventurer dans l'immence champ de la nature à la recherche de sujets et d'impression.
Il porte en lui-même son patrimoine d'expériences émotionnelles. Il s'empreint d'une double recherche: une volonté puissante de style et d'une grande charge émotive.
Aucun intellectualisme, aucun symbolisme n'apparaissent dans son violent monoloque.
L'extériorité perd sa valeur pour faire émerger d'autres aspects plus secrets. Elle fait apparaître ce qui échappe aux yeux des profanes.