10.2.09

Voici donc un peu l'histoire de mes trois guerrieros Zapatistes peints sur trois portes récupérées dans une décharge. Ces portes étaient elles aussi rejetées du monde comme ces Indiens du Chiapas. Fatiguées, usées par le temps, partiellement détruites, elles seraient mon canevas idéal, certes peu conventionnel, paradoxalement à l'onéreuse toile de lin mais si proches symboliquement de la pauvreté. Ne faisant que renforcer l'idée d'une justice sociale, les trois guerrieros faisaient partie intégrante au support, et cet ensemble ainsi présenté à cette conférence-débat pour laquelle j'étais invité, fut bien accueilli, ces encouragements me poussèrent à continuer.

Jean-Marie Rochez.