C'était en 1998, je devais répondre pour exposer à l'invitation du groupe "ART PANIK" composé d'artistes engagés qui dépeignent les malaises de notre société. Cette exposition dont le thème était le "CHIAPAS" devait servir de tremplin et illustrer une conférence débat présidée par le comité Chiapas Bruselas. Ces Mexicains du Chiapas souhaitaient sensibiliser les médias Européennes en dénonçant les tensions sociales et politiques qui secouaient le Mexique depuis plusieurs mois.
A la tête du mouvement Zapatiste, un ex-professeur d'université, Rafaël Sébastian Guillem Vicente défendait et défend encore de nos jours, les droits de dix millions d'indiens. Cet homme se nommait, par pure dérision, le sous-Commandant Marcos, il essayait de faire reconnaître devant le parlement Mexicain et le Président Vincente Fox une loi relative à l'autonomie pour les Indiens Chiapas.